Pour en faire un outil heuristique, un certain nombre d’études optent pour une approche du « rapport à » par le biais de plusieurs dimensions. Dans le sillage de la psychologie de Delevay (1996) et de la sociolinguistique de Bautier (2002), Simard et Falardeau distinguent trois dimensions du rapport à la culture : la dimension subjective (relative à l’histoire du sujet, à son activité réflexive et à ses projets), la dimension épistémique (relative à la place et au rôle des savoirs) et la dimension sociale (relative au rapport à autrui). Chartrand et Blaser (2008a), pour leur part, en distinguent quatre dans le rapport à l’écrit : la dimension affective (relative aux émotions), la dimension conceptuelle (relative aux idées qu’on se fait de l’écrit), la dimension axiologique (relative aux valeurs) et la dimension praxéologique (relative aux pratiques).
Dans quelle mesure le concept de « rapport à » peut-il être fécond dans les différentes disciplines de recherches en sciences humaines ? Comment s’outiller en tant que jeunes chercheur·e·x·s sur ces questions ?
Les doctorant·e·x·s de la FDI proposent à leurs collègues doctorant·e·x·s et jeunes chercheur·euse·x·s de s’intéresser à ce concept polymorphe selon quatre axes possibles :